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Vaccination contre le papillomavirus humain,

photo de l'auteur
par Daniel Scimeca
( Médecin Homéopathe à Paris)


Spécialité de l'article : Oncologie

Parution du 01/05/2009   pour la lettre n° 52


Vaccination contre le papillomavirus humain, du hors piste pour nos enfants ?

La vaccination contre le papillomavirus humain est un exemple de précipitation inappropriée en matière de santé publique. Il bafoue tout principe de prudence et allie intérêts financiers, médiatisation tapageuse et précipitation.

Rappelons qu’il est censé protéger contre deux virus responsables de lésions précancéreuses au niveau du col de l’utérus. Ces deux virus représentent environ 70% (et non pas 100%) des lésions du col liées à des virus. Ce sont ces lésions précancéreuses qui ensuite évoluent vers un cancer véritable. Il faudra entre 5 et 10 ans pour que ces lésions précancéreuses se transforment, et cette transformation n’est pas obligatoire.
Rappelons que pour être efficace, le vaccin doit être administré à des jeunes filles n’ayant eu aucun rapport sexuel, car si cela n’était pas le cas, elles auraient pu avoir été déjà en contact avec le virus et la vaccination deviendrait inutile. Il faut donc le faire aux environs de 13 ou 14 ans.
Rappelons encore que ces virus sont des virus oncogènes (cancérigènes) et que c’est la première fois qu’on organise une vaccination de masse avec un virus de ce genre.
Rappelons enfin que le vaccin se fait en trois injections dans l’année, remboursées par la Sécurité sociale, au prix de 145 euros l’injection (435 euros en tout)
On comprend mieux la pression de l’industrie pour inciter à une vaccination de masse de manière prématurée.

En effet, le cancer du col de l’utérus n’est vraiment pas celui qui pose le plus de problèmes chez les femmes puisqu’un suivi gynécologique régulier, avec frottis, permet de le voir au stade précancéreux et de le traiter de façon locale. Un peu plus tard, c’est l’ablation d’une partie du col (conisation) et vraiment, vraiment très tard, l’ablation de l’utérus. Rien à voir avec le cancer du sein par exemple, qui ne se voit jamais au stade de précancer, mais, même vu très tôt, est toujours un vrai cancer.

Pour résumer, nous pourrions dire que ce qui est proposé à nos jeunes filles, c’est au seuil de l’adolescence, une vaccination par un virus oncogène pour préserver dans 70% des cas d’une lésion précancéreuse qui peut être se transformera en cancer, très tôt identifiable (frottis) et curable facilement sous réserve d’un suivi gynécologique. D’ailleurs la vaccination ne couvrant pas tous les virus oncogènes connus, un suivi gynécologique avec frottis restera indispensable.

Ce qui est proposé c’est une vaccination de masse, tout de suite, sans attendre, sans période probatoire où seules les familles correctement informées pourraient prendre une décision éclairée. Tout cela pour la modique somme de 435 euros par petite fille et par an remboursés par la « Sécu ».

Formidable ! Qui avait dit que l’on manquait d’argent public pour lutter contre le cancer ?

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