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Bon Poids, Bonne Forme au Quotidien

photo de l'auteur
par Jean Pierre Ruasse
( Médecin nutritioniste-endocrinologue)


Spécialité de l'article : Nutrition

Parution du 15/03/2010   pour la lettre n° 55


Préoccupation obsessionnelle de nombre de nos concitoyen(ne)s, les problèmes de poids sont aujourd'hui envisagés de façon paradoxale. Les obésités vraies, celles qui menacent la vie-même des personnes qui en souffrent, et sont, vu leur développement quasi-épidémique, un véritable enjeu de santé publique, sont très peu et/ou très mal traitées. À l'inverse, les demandes d'amaigrissement liées à une morphologie non conforme à l'image du corps dominante dans la société d'aujourd'hui, sont sur-médiatisées, voire sur-médicalisées, et c'est souvent dans les armes qui sont alors utilisées (diététiques comme médicamenteuses) que se situe le véritable danger !

On sait bien que la pratique de régimes "amaigrissants" plus ou moins sévères, souvent assez déséquilibrés, parfois totalement farfelus, n'aboutit qu'à des résultats décevants. Tout cela procède d'un ensemble de méconnaissances et de confusion. En effet, la demande simple de perte de poids recouvre des réalités physiologiques et psychologiques très différentes d'un individu à l'autre, et il ne saurait évidemment y avoir de réponses applicables à tous. Pour y voir un peu plus clair, il faut comprendre que le problème est complexe, portant à la fois sur la gestion que fait l'organisme de l'énergie (les calories) qu'il consomme, et sur la composition du poids corporel.

L'équilibre énergétique général

A la fin des fins, il est clair qu'un excès d'apport alimentaire sur les dépenses se traduira par une prise de poids, et un déficit par un amaigrissement. Mais l'organisme n'est pas un poêle qui explose quand on le surcharge et s'éteint quand on ne l'alimente pas. Il est capable de s'adapter dans une large mesure, s'économisant dans la disette (et celle-ci peut prendre la forme d'un régime amaigrissant), et gaspillant dans l'abondance. Ces mécanismes d'adaptation sont sous la dépendance du donné génétique, de l'alimentation qu'à eue la mère pendant la grossesse, des conditions (économiques, culturelles, etc.) de l'alimentation de l'enfance, de l'activité physique, des pathologies éventuellement associées.
La répartition du poids corporel : la balance ne dit pas tout.

• Lorsque nous montons sur une balance, nous pesons de l'eau, de l'os, des muscles, du gras, des viscères. Or, selon que le pourcentage de graisse par rapport à la "masse active" (muscles, foie, reins) est plus ou moins grand, le sujet sera plus ou moins à risque d'évolution vers des affections telles que le diabète ou les maladies cardio-vasculaires (coronarites, infarctus).
• La répartition corporelle des graisses est fondamentale. Si elles sont surtout situées au niveau des fesses et des cuisses (les "culottes" de cheval, de zouave…), on pourra observer des troubles articulaires et veineux, mais ce surpoids "gynoïde" ne tue jamais. Situées au contraire au niveau de l'abdomen (la "bedaine"), elles définissent un surpoids "androïde" dont le pronostic, en particulier cardiovasculaire, est mauvais.
• Au sein même du tissu gras, le pronostic sera différent selon que les cellules qui le constituent (les "adipocytes") seront soit trop gros, soit trop nombreux, soit à la fois trop gros et trop nombreux.

C'est à partir de ces données, pour la plupart aisément accessibles par l'interrogatoire et l'examen (que j'appelle "le coup d'œil du maquignon"), que l'on peut évaluer les risques éventuels courus par le patient, et lui proposer une amélioration de sa diététique (au sens étymologique : du grec diaita, hygiène de vie). On est loin des magazines ; la mode et la santé ne font pas toujours bon ménage.

Et l'homéopathie ?

Les relations de l'homéopathie et du surpoids ont été longtemps assombries par le charlatanisme; Et pourtant, la plupart des données de la science moderne se retrouvent dans notre Matière médicale.
Morphologie, réactions à la température et au climat, activité physique spontanée, état psychologique, appétit et soif, désirs et aversions alimentaires, permettent d'identifier des médicaments bien personnalisés qui aideront le sujet, efficacement et sans le moindre danger, à se retrouver "bien dans sa peau".

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obésité
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