Texte reçu par l'APMH du 18/09/2018 :
Quelle que soit la thérapie que l’on emploie, certaines pathologies anciennes et/ou chroniques, comme une
dépression nerveuse ou une insomnie rebelle, ne peuvent pas se régler en quarante huit heures !
Par contre, pour certaines pathologies aiguës, on espère avoir un soulagement rapide. C’est le cas pour un
"refroidissement", une insolation, par exemple.
Donc la question, en fait, est : « l’homéopathie peut-elle agir rapidement dans des pathologies aiguës ? »
Voici donc trois cas qui, à mes yeux, le démontrent. Les deux premiers ont été vécus personnellement, le
troisième m’a été rapporté par un médecin dont je dirai quelques mots plus loin.
¤ Premier cas: Un soir, ma femme, revenant d’une séance chez le dentiste, se plaint de beaucoup souffrir après
s’être fait arracher une dent de sagesse. Quelques minutes après avoir sucé trois granules d’"HYPERICUM
4CH", la douleur disparaît. 3 autres granules prises en soirée règlent définitivement le problème. Ayant appris
cela, le dentiste note le remède pour le prescrire à ses patients. !
¤ Deuxième cas: Un été, alors que nous déjeunons dehors, le chien du voisin arrive en présentant une agitation
inhabituelle: on remarque que son museau enfle à vu d’oeil (comme dans un dessin animé !) et on pense que la
bête a dû se faire piquer par des guêpes ou quelque chose de ce genre. Il veut bien avaler quelques granules d’un
remède spécifique aux enflures: "APIS" 4CH, avant de disparaître à toute allure.
Quelques minutes plus tard, il revient, tout à fait calmé, avec un museau redevenu normal.
¤ Le troisième cas me fut rapporté par le Dr Becuwe, un homéopathe qui exerçait à Vence et dont j’avais fait la
connaissance dans les années 70.
Quelques mots d’abord sur ce médecin : il avait commencé sa carrière médicale comme phtisiologue à l’hôpital
Laennec à Paris, mais il se convertit à l’Homéopathie après avoir constaté que plusieurs de ses patients
gravement atteints avaient recouvré la santé grâce à l’Homéopathie. Sommé par son patron de choisir entre ses
petites pilules et sa démission, il avait opté pour la démission et était venu s’installer à Vence après avoir suivi
une formation d’homéopathe.
Il me raconta qu’un soir vers 5 h, il avait reçu un appel angoissé d’une femme, adepte du nudisme, et qui s’était
endormie un après-midi dans le plus simple appareil à l’ombre d’un buisson au col de Vence (altitude 1000 m).
A son réveil, le soleil ayant eu largement le temps de tourner, elle s’était retrouvée avec le corps tout rouge et
38° de fièvre. Et le Dr. Becuwe me dit: "Devant de tels symptômes, l’hospitalisation s’imposait, mais avant de
prendre cette décision, j’accordai un sursis de quelques heures à la patiente, en lui prescrivant deux remèdes,
l’un pour la fièvre, l’autre pour le coup de soleil, et en lui demandant de me rappeler vers 20 heures. La patiente
me rappela donc et me dit que la fièvre avait légèrement diminué et qu’elle ne souffrait pas de ses brûlures. Je
lui demandai alors de reprendre les 2 remèdes et de me rappeler le lendemain matin. Le lendemain, ma patiente
me dit qu’elle avait bien dormi, que la fièvre était tombée et que les rougeurs s’étaient bien atténuées".
Et le Dr Becuwe de terminer en me disant: "contre le coup de soleil, je lui ai prescrit "SOL 9CH" - et savezvous
ce qu’est ce remède ?" Devant mon ignorance, il me dit: "SOL 9CH" c’est simplement du sucre qu’on a
exposé au soleil, puis qu’on a utilisé en dilution à la 9ème centésimale" !
Ces exemples permettent donc d’affirmer que l’Homéopathie peut apporter une bonne réponse à des pathologies
aiguës.
N.B ¤ Il peut arriver que les remèdes homéopathiques les plus appropriés se montrent inopérants. Cela arrive quand le
patient a précédemment suivi différents traitements "conventionnels". Dans ce cas, il faut faire précéder le
traitement homéopathique par un drainage destiné à "lever la barrière médicamenteuse" qui s’est installée dans
l’organisme.
¤ Certaines substances comme le menthol ou la camomille sont à proscrire lors d’un traitement par homéopathie, car
ils agissent comme des antidotes aux remèdes.
De l'auteur : Claude B