Texte reçu par l'APMH du 13/04/2020 :
Merci à mes amis et aux patients de s’être inquiétés de ma santé !
Je vais effectivement mieux. Je fais un contrôle biologique Covid 19 ce vendredi pour confirmer que je suis opérationnel au cabinet dans les prochains jours.
Vivre une insuffisance respiratoire, une baisse de toutes les forces de l’organisme, une fièvre à 40 pendant trois jours suivie d’une péricardite, m’a permis de mieux comprendre ce que vivent les malades. Je ne pensais pas que j’aurais à travailler sur moi même à ce point. L’élément déclenchant a été, outre les le coronavirus rencontré chez des patients que je soignais, la mort de mon frère juste 18 mois plus âgé que moi, mort à la suite d’une longue maladie le 25 mars 2020. Nous nous fréquentions peu car nos voies s’étaient écartées mais il restait un attachement fraternel que nous exprimions régulièrement et avions pu exprimer avant son départ.
Après quelques remèdes homéopathiques, pour moi, sans résultat suffisant, j’ai trouvé le remède, qui a en quelques minutes, a soulagé les symptômes de la péricardite : Lac defloratum ( le lait de vache écrémé) !! …. Après ma naissance, j’avais été très rapidement mis au lait de vache, car ma maman était épuisée ayant donné tout ce qu’elle avait pu à ces trois premiers enfants, j’étais le 3° et elle se retrouvait avec une fièvre typhoïde.
J’avais observé pendant ma maladie virale, que dès que je mangeais un rien de fromage, je passais une nuit catastrophique, avec des douleurs à la poitrine, une fièvre aggravée à 1 heure du matin. Je m’étais arrêté de prendre du fromage et j’ai pris ARSENICUM ( remède qui est indiqué lorsque la mort d’un proche aggrave les symptômes). Après ARSENICUM sont survenues les douleurs de péricardite aggravées au moindre mouvement et une diminution inquiétante de la saturation en oxygène du sang.
La recherche dans le répertoire me fait trouver ce symptôme « Douleur cardiaque associée avec dyspnée = Lac Defloratum plus quelques autres remèdes ! » Le remède aussitôt pris a calmé les symptômes de péricardite. Ma saturation en oxygène s’améliore de jour en jour….. tout va pour le mieux ….sans avoir eu besoin d’autre traitement. Cependant la médecine est une école d’humilité et s’il avait fallu une hospitalisation, Olivier, mon fils médecin même à distance ou Mathieu KOEHLE mon remplaçant sur place , n’auraient pas manqué d’insister.
Un facteur de guérison est, en attendant la médication idéale, un accompagnement éclairé, serein et aimant. Je rends grâce à mon épouse qui a su sur place garder confiance. Cette confiance est essentielle pour l’entourage d’un malade. Les médias et les politiques n’encouragent pas assez, la confiance, au contraire, c’est la peur et la panique qui est cultivée. IL y a une perte de chance, une perte de de la confiance en ce que la force vitale ambiante peut apporter dans un esprit de vérité et donc tout en restant scientifique. La cacophonie existante des scientifiques liée trop souvent aux intérêts économiques est une preuve de l’erreur monumentale que nos politiques ont commises en discréditant l’homéopathie.
J’adresse ce témoignage pour encourager la recherche en homéopathie, Science de l’observation, médecine de terrain qui nécessite une pratique prudente et confiante au sein d’un corps médical solidaire.
Je souhaite à tous les malades de pouvoir bénéficier d’un accompagnement éclairé et serein. Je souhaite à nos politiques de revenir à la raison !
De l'auteur : Docteur Francis N