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Liste des témoignages reçus par l'APMH :

Même pour les ados!

Texte reçu par l'APMH du 18/09/2018 :

Pour moi, j'ai eu un ado de 15 ans pour une toux douloureuse avec forte fièvre. Il habite dans une maison isolée avec sa famille, père ébéniste, revenus très moyens.

Quand j'arrive, il est couché par terre sur un matelas, sur le côté droit, une bouteille d'eau à côté de la tête. Quand je lui demande de se soulever pour l'examiner, ça déclenche une quinte de toux douloureuse dans l'hémi thorax droit. Il est un peu moite, pupilles dilatées, très abattu. J'hésite entre Bryonia et Belladonna, je les donne en 9CH en alternance toutes les heures. Je repasse le lendemain, il est évident qu'il est en tableau Bryonia finalement, toux au moindre mouvement, soif intense, couché sur le côté douloureux. Pneumopathie avec atteinte pleurale.  J'appelle une collègue pneumologue homéopathe qui me répond "

si tu es sûre de ton médicament, donne le en 9 puis 15CH , pas plus haut, il n'aura pas la force de réagir. Sinon, double antibiothérapie 10 jours. Essaye de voir s'il y a une problématique financière ? "

Les parents ne veulent pas de cette solution et je donne Bryonia 9CH encore le soir et 15CH les deux jours suivants. Je suis rappelée en urgence le 5ème jour pour un malaise avec perte de connaissance. Je vais chez lui en urgence, craignant un pneumothorax. Je le trouve ayant récupéré de ce qui semblait être un malaise vagal, il n'a plus mal, un peu de toux encore. Malgré l'absence de mutuelle, je demande aux parents de faire réaliser une radio thorax le lendemain. Elle confirme une pneumonie franche lobaire aiguë. Il retourne en classe le 8ème jour après ma première visite.  Je n'ai pas posé la question des finances, mais je pense que l'ado avait dû demander s'il pourrait avoir une mobylette ou moto pour être autonome dans ses déplacements, mais ce n'était pas envisageable pour la famille. Ou même il s'était bloqué pour ne pas demander, sachant la réponse.

 

Ce cas que je racontais a fait décrire par un de mes confrères un cas semblable . Un enfant (plus jeune) avec de la fièvre un dimanche, appel de la famille du médecin de garde. QUi diagnostique une grippe et donne un traitement symptomatique. Le lendemain, la maman appelle l'homéopathe qui passe le matin et donne un ttt (je ne sais plus) . Le soir, l'enfant ne va pas mieux, il repasse. Et le voyant couché, effondré, sur le côté gauche , dans le canapé, confirmé par le fait qu'il a eu des moments assez bien dans la journée, il s'est levé et il a mangé, lui donne Phosphorus, prescrit une radio et une PDS le lendemain mardi. Le mardi soir, il reçoit un appel du labo pour une formule inquiétante : GB à

35000 ! il contacte la maman et lui demande des nouvelles "Docteur, il va bien, après votre dose, il a passé une bonne nuit et il va bien. J'ai quand même fait les examens, la radiologue dit qu'il a une PFLA. " Pas d'autre ttt, conseil de refaire PDS et radio le vendredi : GB 7 500 et radio normalisée. Le radiologue dit à la maman que l'antibiotique a fait bel effet ! et quand celle ci dit qu'il n'en a pas pris, il lui répond "je ne vous crois pas" ...

 

La maman d'Ariel, 8 ans, m'appelle un matin à 7h pour que je vienne voir son fils avant de commencer le cabinet. Il a eu une laryngite dans la nuit. Je le trouve endormi, respiration rauque. La maman me raconte qu'ils ont fait du vélo la veille et qu'ils ont eu froid sur la transpiration de l'effort. Comme elle me confirme que par contre dans la nuit il ne transpirait pas du tout pendant la crise de dyspnée intense, je cherche Aconitum Napellus 9CH, je réveille Ariel et l'examine; Il reste bien enroué, incapable de parler, de répondre aux questions que je lui pose. Je lui donne 3 granules et commence à rédiger l'ordonnance pour renouveler la prise le soir si besoin. Et Ariel prend une bonne respiration et me dit clairement " je peux aller me doucher ? " toute dyspnée et raucité ayant disparu en 2 minutes... Il n'y a pas eu de bronchite ensuite.

 

Le soir même; je suis appelée pour une fillette de 7 ans en laryngite.

Je la trouve en position de cochon pendu, les jambes par dessus le dossier du canapé, la tête sur le siège. Elle est bien rauque.

Interrogatoire, répertorisation sur le paradoxe de sa position, les circonstances... j'essaye Ignatia, Aconit, Bryonia... au bout de 20 min de dyspnée, je donne la cortisone, et cherche encore. La crise ne s'arrête que 20 min après, grâce à la cortisone manifestement.

Donc ce n'est pas un effet placebo qui aurait fonctionné pour les autres cas et pas là.

 

Je réfléchirai si je peux vous envoyer un cas plus en chronique peut être.

Merci pour le travail que vous faites.

Irène 

 

 



De l'auteur : Dr Irène L de Lasalle




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