édité par: Belfond 2000 en 0 /
420 pages; prix: 19 euros
sous référence ISBN: (Lettre 32)
Dans la specialité: Historique et divers
Commentaire de l'APMH:
AVIS AUX AMATEURS D'HORREUR ET D'HOMÉOPATHIE
Le Masque du Jaguar, de Daniel Easterman, est un livre où la cruauté est à son comble. Léo Mallory vient de découvrir une pyramide maya, quand il est sauvagement agressé et échappe de justesse à la mort. Au même moment, en France, huit corps au c?ur arraché, décapités et contenant des traces de poisons issus de drogues amazoniennes, sont découverts dans la pyramide du Louvre. L'ennemi commun, dans ces deux affaires, est le gourou d'une secte maléfique qui se nourrit de vieilles légendes indiennes et cherche à dominer le monde.
Tel est le début de ce livre d'horreur qui met également en scène un enquêteur d'Interpol (irlandais, comme l'auteur). Il consulte un homéopathe français pour ses maux de tête, le docteur Papadiantis. Deux cent pages plus loin, on apprend que le traitement homéopathique a réussi. L'irlandais peut donc faire tranquillement son enquête. Le médecin cherche, à partir des livres d'homéopathie, à remonter au nom de la substance que les membres de la secte utilisent pour tenter de devenir immortels. Il finit par découvrir que le " symptôme " appartient à Latrodectus reclusa, une araignée très dangereuse.
Tel est le résumé d'un livre qui ne vaut pas le détour, sauf si l'on est amateur du genre, mais où l'homéopathie tire son épingle du jeu mortel car elle est du côté des gentils.