Spécialité de l'article : Editorial
Parution du 01/09/2007 pour la lettre n° 46
« Place aux jeunes… »
Chers Adhérents,
Quand vous recevrez cette lettre n° 46, nous serons à quelques jours de l’Assemblée Générale de notre association, qui doit avoir lieu à Paris, le vendredi 12 octobre entre 12 et 14 heures.
Je suis Présidente de l’APMH depuis deux ans et demi, et j’affirme que l’homéopathie continue à être menacée, tout au moins incomprise. Nous devons nous faire entendre. Pour ce faire, il faut des gens jeunes et motivés, qui acceptent de donner un peu de leur temps à leur association. Il faut un Conseil d’Administration efficace dans lequel se côtoient médecins et patients… jeunes ou moins jeunes… mais qui se « bougent », sans que l’on ait besoin de les relancer pour un article, une réunion, une action.
Une « association » c’est, par définition, un groupement de personnes qui s’unissent dans un but déterminé. Le but de l’APMH, créée en 1991, était de promouvoir et défendre la médecine homéopathique. Les statistiques affirment que un Français sur trois s’intéresse aux médecines naturelles… alors, imaginons que un Français SEULEMENT , sur dix s’intéresse à l’homéopathie, donc plus de cinq millions… On sait combien les Français sont insouciants, mais aussi combien ils savent défendre ce qu’ils aiment. Alors ? ou les statistiques mentent ou l’APMH et ses dirigeants n’ont pas fait le maximum.
Si le 17 mars – la première Journée Nationale de l’Homéopathie – avait atteint son but, nous aurions eu 250.000 adhésions nouvelles ! Mais, nous en sommes bien loin. Une association d’une telle importance aurait pu exiger de siéger dans les commissions de santé et ainsi protéger les médicaments homéopathiques. Pour moi, l’échec est encore chaud et je pense que je dois céder ma place de Présidente.
L’homéopathie est en danger – pas en tant que médecine – mais parce que toute notre politique de santé l’est. On nous parle d’automédication, et vous savez combien, personnellement, je pense qu’il est indispensable de comprendre sa santé et plus indispensable encore de la protéger.
L’homéopathie est incontestablement la méthode thérapeutique la plus appropriée. C’est à une association telle que l’APMH de le faire savoir… mieux, de le crier bien haut… mais, en ce qui me concerne… je n’ai plus de voix. Alors : « Place aux jeunes ».
Jacqueline Peker
« La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter »
Mère Theresa