Le « Labyrinthe de DEDALE » ou les « Méandres » de la caisse d’assurance maladie.
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par
Jean Manuel TETAU
(
Médecin Homéopathe, président du Syndicat de la Médecine Hom)
Spécialité de l'article :
Historique et divers
Parution du
01/10/2006 pour la lettre n°
43
Il était une fois un ministre de la santé, pressé de faire des économies. Il était lui-même médecin mais n’avait pas vu de patients depuis au moins une vingtaine d’années. Alors il mit au point une réforme, une obligation, et chargeât la caisse d’assurance maladie de la diffuser.
Le principe du médecin traitant était né et notre autorité de tutelle se fît un devoir de nous désinformer. Le principe même de cette réforme, où le médecin traitant se substitue au médecin de famille, est tout à fait louable. Le rôle que l’on fait jouer à ce praticien l’est moins. Nous avons un rôle de soignant, de conseil, nous devons orienter notre patient vers tel ou tel spécialiste mais en aucun cas nous devons être présentés comme le « carrefour » obligatoire par lequel le patient doit passer s’il veut être pris en charge économiquement ; Nulle part il est mentionné que la consultation d’un spécialiste ne peut se faire qu’après un accord écrit du médecin traitant. Lorsqu’un médecin de famille suit son patient régulièrement, il peut parfaitement lui conseiller oralement de prendre avis auprès d’un spécialiste. Dans son désir d’encadrer une réforme, la caisse d’assurance maladie a crée et laisse se répandre un affolement qui l’arrange bien.
Mais quid du médecin homéopathe dans cette réforme ?
A notre avis la situation est très claire du moins dans l’optique où nous, Syndicat de la Médecine Homéopathique, considérons le médecin homéopathe. Dans la plupart des cas nous sommes des médecins généralistes et les médecins de famille de la majorité de nos patients. Dans ce cadre nous pouvons, si nos patients nous le demande, être leur médecin traitant. C’est même un honneur que d’être choisi et un devoir de l’assumer. Parfois, pour des raisons de distance, de disponibilité, les patients préfèrent choisir leur médecin généraliste de quartier comme médecin traitant. Dans ce cas, en accord avec le patient et ce praticien, nous pouvons être choisi comme médecin correspondant. La charge administrative supplémentaire induite par ce choix est la même que l’on soit allopathe ou homéopathe ; Mais l’intégration de l’homéopathe, de notre thérapeutique est indispensable pour la cohérence de notre pratique. A cette fin une plaquette élaborée par le Syndicat de la Médecine Homéopathique en collaboration avec le S.N.M.H et les laboratoires Boiron-Dolisos, diffusée par les salles d’attente de nos confrères reprend, explicite et clarifie les grandes lignes de la réforme et la place du médecin homéopathe.
Il est, pour nous, un devoir de répondre aux attentes de nos patients et de défendre leurs intérêts. L’intégration du médecin homéopathe, de l’homéopathie, dans la réforme du système de santé est, non seulement un devoir mais un impératif pour la continuité de notre thérapeutique.
Ce combat, quotidien, ne peut se faire qu’avec vous, patients. Le passé et le présent nous montrent que l’avenir sera tumultueux. D’avance merci pour ce que vous avez fait et ferez à nos côtés.
Dr Jean-Manuel TETAU.
Président du S.M.H.
(Syndicat de la Médecine Homéopathique)
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