Spécialité de l'article : Agro-homéopathie
Parution du 10/03/2016 pour la lettre n° 78
Préambule
1/ Loi de la similitude, mise en pratique par Samuel Hahnemann, par ses travaux sur le quinquina. La dite Loi prend ses origines à l’antiquité grecque il y a 450 ans avant JC : « similia similibus curantur » énoncée par Hippocrate. Cette loi fantastique me fascine.
2/ Un deuxième fondement est le principe du respect de l’individu et de son environnement, il prend en charge le malade dans sa globalité : mental, émotionnel et physique. En effet chaque être est unique, ses réactions sont très spécifiques.
3/ La technique dilution/dynamisation est rassurante, on pense aux problèmes de xénobiotiques/bioaccumulations. La dilution, d’une part est là pour dissiper cette crainte, « d'abord, ne pas nuire », précepte qu’évoque l'expression de l’antiquité grecque «primum nil Nocere », la dynamisation, d’autre part me dépasse pour l’instant, mais elle a fait ses preuves. Une règles d’or, un remède unique à la fois, répétition prudence/ quantité minimale, là aussi c’est rassurant. On traite avec de la matière première puisée dans la nature tel qu’elle est sans adjuvant et à doses infinitésimales, antidotables, le cas échéant.
Cas frappants d’essais et de
guérison homéopathiques
1/ Cas des palmiers dattiers
Transplantation à Ouarzazate de palmiers dattiers, un lot de rejets planté à racines nues venu la région d’Erfoud, et un autre planté en motte dans des plastiques mous venu de Skoura. Pour contrer les différents types de stress :
Le 29 sept. 2013, nous les avons traités par Arnica 200.
Fig. : 01 ; Le 16/02/2014 Fig. 02 ; 25/06/2013 Fig. 03 ; Le 28/05/2015
Le Départ
Résultats :
Suivants les cas :
carrément tordues (1/27 ; Fig. 02) ;
Fig. 04 ; Schéma d'une palme (phœnix dactylifera L) [Munier, 1973].
Mise en évidence de la réaction des plantes aux remèdes homéopathiques, et de l’individualité réactionnelle, explication ? Lors du traumatisme de la transplantation, pour les plantes qui ont des racines cassées ou blessées, pensez à calendula au lieu d’arnica, en effet le premier apaise et le second irrite d’où la réaction de quelques cas transplantés de palmier.
2/ Cas du figuier de mon jardin :
Cochenilles dures depuis quelques années. Elles tapissent d’abord les rameaux de l’année, les jeunes rameaux puis… les feuilles, les bords des feuilles se dessèchent (Fig. 05 et 06), situation à laquelle s’ajoutent des cochenilles molles plus tard. Les fourmis sont installées pour de bon, du régal.
Fig. 05 : le 29 Juin 2013 Fig. 06 : le 22 Octobre 2013
Fig. 07 : le 30 Mai 2015
Traitement du figuier de mon jardin :
style="text-align: left;">Thuya 200 le 22 octobre 2013 sans succès ? Répertoire Christiane Maute
Résultats : Situation améliorée mais …récidive
Éradication des cochenilles dures et molles, moins de fruits qui tombent prématurément, récoltes quotidiennes fructueuses de mi-juin jusqu’à la fin septembre, chose pratiquement impensable auparavant.
Résultat
Une guérison pérenne du figuier depuis déjà deux saisons, des récoltes fructueuses. La nécessité des différentes tentatives est plutôt liée à l’individualité du sujet, à son environnement et la difficulté de la transposition des symptômes. Et n’oublions pas que la première consigne en homéopathie est l’observation !
Conclusion, ces deux cas révèlent le grand potentiel qui reste à découvrir en agro-homéopathie, je vous parlerai la prochaine fois du miellat (cochenilles molles) de la vigne et la varroase des abeilles.