Spécialité de l'article : Maladies infectieuses
Parution du 07/05/2022 pour la lettre n° 103
J’ai attrapé et j’ai guéri du Covid, surtout grâce à l’homéopathie, de façon assez surprenante pour moi qui n’en n’étais pas une adepte. Cela a été pour moi une belle rencontre avec cette médecine, et depuis, j’essaie de l’inclure de plus en plus dans la gestion de ma santé. Je vais vous parler en détail de ce qui m’est arrivé. Chacun peut faire ce qu’il veut de mon témoignage, mais il m’a paru important de le rapporter, parce que cela peut peut-être aider d’autres personnes. Voici mon vécu...
Mars 2020 : J’effectue des missions intérims dans différents EHPAD sur la région annécienne (France, Haute-Savoie), en tant qu’agent faisant fonction d’aide-soignante. C’est le quatrième jour que je suis confrontée à des cas positifs de COVID (faire la toilette, donner à manger…).
Jour J Le 26 mars, dans l’après-midi, je prends froid à cause d’un courant d’air dans un couloir de l’EHPAD. J’ai des maux de tête et je tousse.
J+1 Le 27 mars, je suis en congé avant une autre mission qui démarre le 28. Dès le matin, je me sens fatiguée, et les maux de tête sont à nouveau là. Température ? Je n’ai pas de thermomètre... Je sens surtout des sécrétions sur le devant des poumons qui me procurent la sensation désagréable de quelque chose dont je n’arrive pas à me débarrasser, en plus d’une oppression au niveau de la respiration. Je ne me sens vraiment pas bien et je décide d’appeler mon agence intérim pour annuler les missions à venir.
J+5 Le 31 mars, je fais un test Covid (écouvillon) dans un laboratoire et quelques jours plus tard, le résultat tombe, le test est positif. Pour aller mieux, je décide de faire une cure de gelée royale, et d’utiliser des huiles essentielles (lavande, eucalyptus globulus et radiata, ravintsara, cannelle, origan, laurier, pin sylvestre) en diffusion chaque jour.
J+15 Jusqu’au 10 avril, je n’ai plus de maux de tête, je mange un peu moins, je dors assez bien, l’oppression au niveau des poumons s’est amoindrie - mais elle est toujours là – et le 10 avril, je me dis que j’ai fini ma quatorzaine et je suis en train de guérir du Covid.
J+16 Le samedi 11 avril, vers 19h : je ne me sens vraiment pas bien, j’ai beaucoup de mal à respirer. Dès que j’essaie de respirer normalement, je me mets à tousser et cela me fait mal… Je suis obligée de diminuer l’amplitude de mes respirations pour ne pas tousser. Je me couche, je n’arrive pas à rester allongée sur le dos, je suis obligée de rester assise dans mon lit adossée à deux oreillers… Je ne dors pas, je reste éveillée toute la nuit pour essayer de respirer du mieux possible. Le lendemain matin, mon mental est très agité, mes pensées partent dans tous les sens sans cohérence, et entraînent des soubresauts nerveux et des mouvements soudains. Je ne mange plus rien, plus rien ne « passe », même les brocolis que d’habitude j’adore, et que là, je trouve mauvais… idem pour le sirop de citron vert qui a un goût bizarre… Les dimanche, lundi et mardi se passent de la même façon : je sens les sécrétions très présentes sur le devant de mes poumons, j’effectue des respirations courtes et quand je manque vraiment d’oxygène, j’effectue une respiration plus ample qui me fais tousser. Du coup, j’ai du mal à parler quand on me téléphone, je dois gérer ma respiration en même temps que mes paroles, je me déplace doucement dans mon appartement. Je ne mange toujours pas. J’arrive à mieux dormir quand je suis sur le ventre. J’appelle le 15 (urgences), le médecin me fait faire un test oral pour voir où en est ma respiration. Au vu du test, et comme je n’ai pas de comorbidités, je n’ai pas besoin d’être hospitalisée.
J+19 Mardi 14 avril dans l’après-midi : une amie m’a amené de la vitamine C, des granions de cuivre, et des doses homéopathiques recommandées par un médecin homéopathe que j’ai contacté :
- Camphora 30 CH pour les sécrétions pulmonaires
- Bryonia 30 CH pour la toux
- Phosphorus 30 CH pour les angoisses
Je prends aussitôt ces aides : vitamine C, une ampoule de cuivre, 3 granules de Camphora chaque heure et un granule de Bryonia pour la journée
J+20 Mercredi 15 avril : à nouveau vitamine C, une ampoule de cuivre, un granule de Phosphorus et 3 granules de Camphora chaque heure. Je ne sens pas vraiment d’amélioration...
J+21 Jeudi 16 avril : en milieu de matinée, je ne sens quasiment plus les sécrétions pulmonaires ! J’ai encore du mal à prendre des grandes inspirations, mes poumons ont encore du mal à se déployer mais ça ne me fait plus tousser, ou beaucoup moins. Je ne mange toujours pas, je dois encore me forcer à parler lentement, mais j’ai retrouvé la pêche et je me sens sortie d’affaires... Je continue à prendre les doses de Camphora le jeudi puis j’arrête. Par contre, je continue tout le reste… Dans les jours qui suivent, je peux prendre de plus en plus de grandes inspirations, qui me font des sensations bizarres. Je sens mes poumons encore fragiles.
J+23 Le samedi 18, je me remets à manger. Je monte les escaliers chez moi sans m’essouffler.
J+29 Le vendredi 24, je recommence à travailler en EHPAD.
J+50 Un mois plus tard, mi-mai, je fais une rechute (sécrétions pulmonaires réapparues) à cause d’un épisode de mauvais temps froid et humide. Je reprends aussitôt Camphora et les sécrétions disparaissent en une journée. Il me semble que je n’ai eu aucune séquelle du Covid. Je suis sportive (randonnée à pied et à ski), et j’ai retrouvé ma vitalité d’avant. Cordialement
Marion, 48 ans
Détail des prises homéopathiques que j’ai pris :
Pour les sécrétions pulmonaires : Camphora 30CH : 3 granules/heure jusqu’à amélioration
Pour la toux Bryonia 30CH : 1 granule/jour pendant 1 mois, voire plus jusqu’à l’été (chaleurs)
Pour l’angoisse Phosphorus 30CH : 1 granule/jour pendant 1 mois, voire plus jusqu’à l’été (chaleurs)
Bryonia et Phosphorus sont à prendre en alternance :
1er jour : Bryonia
2ème j : Phosphorus
3eme j : Bryonia
4ème j : Phosphorus
5ème, 6ème et 7ème jour : rien…… et on recommence….
Note de la rédaction : Comme vous le savez tous, un traitement homéopathique est toujours individualisé en fonction du patient. En Homéopathie on soigne la personne dans sa globalité avec ses symptômes qui doivent être cohérents avec les symptômes du remède choisi. Avec plus de 5000 remèdes à notre disposition les combinaisons sont très nombreuses ! Il n’y a pas de mauvaise homéopathie mais que de mauvais choix du remède.
Toutefois il y a quand même des remèdes d’épidémie… Bryonia est l’un d’eux pour l’épidémie du Covid