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L’homéopathie comme ligne de vie, Didier Grandgeorge Skoura Maroc 5-11 mai 24

par Sylvie Moulaire

( Stagiaire passionnée BIOCOOP Ste-Victoire et BIOCOOP Trets)

Spécialité de l'article : Généraliste

Parution du 27/06/2024 pour la lettre n° 112

Didier Grandgeorge nous propose de découvrir son approche de l’homéopathie en s’appuyant sur l’un de ses livres Homéopathie chemin de vie. Nous avons aussi accueilli plusieurs patients qui nous ont exposé leurs pathologies, afin de vivre l’approche de Didier, dans sa recherche de l’unique remède homéopathique adapté. Didier s’appuie sur le Répertoire de James Kent ; et la Matière médicale de William Boericke.

En introduction de sa conférence, Didier expose les propos de Samuel Hahnemann, qu’il nomme le génial créateur de l’homéopathie à la fin du XVIIIe : « Il y a deux trésors dans la vie, une santé sans faille et une conscience sans reproche ; l’homéopathie donne la première, l’amour de Dieu et de notre prochain donne la seconde ». Lorsque l’organisme fonctionne de façon normale il n’y a pas de maladie. La présence des agents pathogènes ne suffit pas à induire la maladie, c’est l’organisme récepteur qui ne parvient pas à leur résister. Aussi, on se rend compte que notre système immunitaire nous protège de la maladie, sauf si le terrain du sujet est défaillant. C’est ainsi que le Dr Grandgeorge rapproche la matière médicale du terrain du patient. En abordant le terrain, on parle de l’état énergétique du patient. Notre corps est pourvu d’une énergie vitale mais il existe des fuites, comme l’illustre très bien le mythe grec du tonneau des Danaïdes. Nous avons une énergie intérieure qui nous protège des agressions mais il y a des trous dans le tonneau qui créent des fuites d’énergie. Il faut comprendre notre refus d’effectuer nos épousailles intérieures, c’est-à-dire d’aller à la rencontre de notre inconscient et d’y affronter nos animaux

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intérieurs. Didier évoque le mythe grec du labyrinthe intérieur dans lequel se tient le Minotaure qui dévore tous ceux qui se présentent. Thésée vient à bout du labyrinthe grâce à l’amour. Ainsi, l’homme doit trouver le chemin et être libre de ses forces infernales. C’est grâce à l’amour qu’il trouvera le chemin. Oui, nous avons tous besoin d’amour !
Didier nous parle des trois dimensions de l’amour. La première, éros, correspond à l’égo, au « je », indispensable au début : il faut s’aimer soi-même. La deuxième, philos, représente le « nous », l’amour circule entre plusieurs individus, le « nous » part du couple. La troisième, agape, représente l’amour altruiste universel, on ne dit plus « je », ni « nous », on dit « eux » (Dieu, en cabale phonétique).
Tout au long de son travail, le Dr Grandgeorge donne beaucoup d’importance à la cabale phonétique. C’est une science initiatique d’origine hébraïque, qui nous enseigne que chaque mot peut être porteur de plusieurs signifiants. Cela nous permet de décrypter des messages inconscients qui nous sont livrés sous forme cachée.

Nous abordons ensuite la symbolique du corps humain, avec le corps semblable à un vaste temple, dont les fondations sont les pieds, et le crâne le toit. Le pied représente l’égo, le genou symbolise l’accès au « nous » et la hanche la troisième dimension de l’amour. Le passage de la troisième porte est réservé à ceux qui ont évacué toute haine de leur cœur. Il faut d’abord se réconcilier avec ses ennemis. Ces trois dimensions de l’amour se retrouvent symboliquement au niveau des étages supérieurs du corps. Le corps est divisé en deux :

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la partie inférieure correspond à nos attaches terrestres (à la mère), la partie supérieure à notre attraction vers le ciel (le père). De plus, notre latéralisation entre en jeu : le côté droit avec la force et la rationalité (le côté du père) ; le côté gauche, artistique et sentimental (le côté de la mère).

Nous en venons à aborder les miasmes d’Hahnemann, qui en distinguait trois fondamentaux responsables des maladies chroniques. Ces trois miasmes correspondent étrangement deux siècles plus tard aux trois dimensions de l’amour, mais aussi aux trois stades décrits par Freud dans l’évolution psychique des enfants. Le premier, la psore, représente le manque, l’angoisse d’abandon (Psorinum), la volonté de se désincarner pour échapper au monde cruel (Tuberculinum), la souffrance du « je », le stade oral pour Freud. Le deuxième, la sycose, représente l’excès, l’absence de contrôle, le remède des familles à secret (Carcinosinum), le pouvoir, le « nous », le stade anal de Freud. Enfin le troisième, la luèse (Luesinum), représente la destruction, la jalousie, le complexe d’Œdipe pour Freud, c’est-à-dire la troisième dimension de l’amour, l’accès au « dit eux » (Dieu).

C’est ainsi que nous abordons les différents remèdes homéopathiques à chaque stade de la vie.
La vie intra-utérine, première partie du stade oral, c’est la dépendance, l’amour fusionnel, on forme le « je », maman donne un amour infini. On aborde le problème de l’amniocentèse : la mère ne peut plus aimer son enfant. L’enfant plus grand ne sera pas capable d’être dans l’amour. L’enfant est lié à sa mère par le cordon, quand il

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naît on le sépare et il va chercher un objet de transition qui compense la séparation. Apis melefica est le traitement de l’avortement. Gelsemium celui de la femme qui ne dilate pas. Aurum metallicum, c’est l’or (le père), c’est le premier remède homéopathique de l’humanité, celui des avortements répétés, de l’enfant dictateur généreux. Pulsatilla, celui de l’enfant faussement téméraire, qui veut capter sa mère. Menyanthes est le remède de ceux qui aiment les histoires de guerre. Sépia celui de la dualité femme/mère, du masque de grossesse, de la constipation, des lombosciatiques et de la frilosité. Arsenicum album est caractérisé par l’agitation, il sait où sont tous les objets, il est méticuleux. Actea racemosa, c’est la peur d’avoir un enfant anormal. Anacardium est amélioré en mangeant, il a un problème de choix, grand remède pour ceux qui veulent perdre du poids et ceux qui consultent pleins de médecins différents. Silicea c’est l’aiguille qui va crever l’œuf (avortement), l’enfant dur comme un diamant, qui ne veut pas se faire remarquer, ne peut pas parler en public, anxieux, qui transpire. Ignatia, c’est le bébé en déficit d’amour, le remède du sans-abri qui refuse de l’aide. Opium se demande si le paradis existe (menace d’accouchement au 6ème mois, constipation, problème de transit intestinal, mort subite du nourrisson…). Staphysagria correspond à la frustration, aux ambiances sados maso, on relève des cystites, orgelets, eczéma autour des yeux, bébé qui prend le jour pour la nuit), Colocynthis c’est la colère, avec coliques, enfant plié en deux de douleurs. On évoque encore : Cina (remède des vers), Cannabis indica (avant une greffe), Calcarea fluorica (varices), Barita muriatica (qui ne comprend pas tout

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de suite, mauvais en maths), Arum triphyllum (celui qui parle tout doucement).

Ensuite, vient la naissance, on va couper le cordon. Apparaît l’angoisse de la mort. On aborde les remèdes suivants : Carbo veg (première séquence de la vie, respiration plaisir, le fumeur), Arnica (le boss, celui qui ne délègue pas, eczéma, appendicite, pyélonéphrite, à prendre avant toute chirurgie ou après une fracture, deuil brutal), Hypericum (il y a mille portes il faut trouver la bonne), Aconit (c’est l’urgence, répondre juste à la question, placenta prævia, horaire type 11h 12h 23h minuit), Antimonium crudum (le bain froid, bébé a toujours des rhumes, grippes, bronchites, l’enfant qui ne veut pas être caressé, enfant glouton, sentimental), Causticum (clavicule fracturée, dictateur larmoyant, retard de marche), Natrum sulfuricum (traumatisme crânien, œdème cérébral, bipolaire, capacité à dissoudre des calculs, maison à problème d’humidité), Kalium carbonicum (souffrance liée à la dépendance, baisse de potassium, gonflement de la paupière, désir de sucre), Argentum nitricum (savoir se limiter dans le temps et l’espace), Cina (verminose, alcoolisme, accident de péridurale), Naja (atrophie du corps calleux, séparation, peur de la pluie), Capsicum (insomnie quand on est loin de chez soi, nostalgie du temps perdu, obésité, otites), Arsenicum album (le feu, la brûlure, la peur de la mort, agitation vers 1h-3h du matin / 13h-15h), Arabela ixobola (maladies tout le temps).
Durant les 3 premiers mois de la vie, la croissance est très rapide. Le grand remède de ce stade est Bovista (la vitesse). Les autres grands remèdes de ce stade sont : Aethusa cynapium (bébé tête sans arrêt, allergie au de lait de vache), Calcarea carbonica (croûte de lait, peur de sortir de sa coquille, hernie ombilicale,

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rétrécissement du canal lacrymal), Calcarea fluorica (avarice, fluor, angiomes, hyperlaxité, bec de lièvre), Calcarea phosphorica (désir de justice, gastroentérites, faim, ganglions, chatouilleux), Silicea (peur des piqûres, peu d’appétit, transpire, anorexie), Asa foetida (reflux, pyélonéphrite, otite, asthme, mort subite), Natrum carbonicum (ne supporte pas le miel, aime la musique, ne supporte pas le soleil, muguet, faim la nuit, nervosité), Phosphoricum acidum (diarrhée, désir permanent de repos), Nux vomica (surmenage, coliques, nez bouché, difficulté à faire le rot, convulsions), Borax (bébé qui se réveille dès que maman le pose, muguet, aphtes, terreurs nocturnes), Abrotanum (veut des relations fusionnelles), Rhododendron (hydrocèle, eczéma, asthme, prématuré, naissance provoquée par l’acte sexuel, individu qui dort les jambes croisées), Dioscorea villosa (coliques, fait tout à l’envers, gaucher contrarié, honte de ses origines paysannes, peur de conduire, troubles de latéralisation), Abragrisea (vide d’énergie), Carcinosinum (insomnie, l’enfant), Conium maculatum (insomnies pendant la grossesse), Fluroric acid (enfant mince, problème d’émail, ongles qui poussent vite), Creosotum (caries nombreuses, histoire de viol), Allumina scilicata (c’est l’argile, à prendre après vaccination), Cantaris (infection urinaire, craque après l’épreuve, remède de celui qui dit “après”, brûlure au 2ème degré, idéal pour celui qui travaille beaucoup et tombe malade en vacances), Lachesis (parle beaucoup), Mezereum (transplantation géographique, dort avec papa et maman, maux de ventre, sinusite maxillaire bilatérale).

Le 6ème mois est celui du stade sadique oral, celui de la première dent. On retrouve à nouveau des remèdes typiques : Stramonium (peur

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d’être dévoré, peur du noir, peur des chiens et des médecins, remède de rougeole), Belladonna (peur du père Noël et des masques, terreurs nocturnes, fièvre 8h/20h), Drosera (les gens sont méchants, coqueluche, tuberculose), Lyssinum hydrophobinum (la rage de tout contrôler, c’est la dilution du vaccin contre la rage, logorrhée), Chamomilla (peur du vent, une joue rouge pas l’autre), Rhus tox (le mouvement c’est la vie).
Le 9ème mois est celui où l’on revit la naissance, avec la peur d’être abandonné et celle des inconnus.
Le 12ème mois est celui de la marche. On peut consulter dans le répertoire de Kent : marche précoce, marche tardive ou encore chute
Après 12 mois, le Dr Grandgeorge nous indique les remèdes principaux auquel il fait appel : Baryta Carbonica (absence de confiance en soi, enfant précoce), Asarum europeanum (éthylisme, enfant FIV ou PMA), Mercurius solubilis (arnaque, transpiration, agitation, dieu du commerce), Agaricus (grande force dans un corps qui craque), Sanicula aqua (ôte la voix, lent pour apprendre), Phosphorus (embrasse tout le monde, chatouilleux, grande soif, clairvoyant), Crotum tiglium (le refoulé sous pression, rentre sa colère).
A présent, nous abordons le stade de 18 mois à 4 ans, c’est le stade anal. Il s’agit du moment où l’on doit arrêter les relations fusionnelles avec la mère, grâce au « non » du père. C’est la deuxième dimension de l’amour, la sycose, le temps de la propreté chez l’enfant. Plusieurs remèdes homéopathiques sont cités pour ce stade : Ambra grisea (refus du pot, quand on n’a pas de bol on n’a pas de pot), Nitricum acidum (la réconciliation, aime les lois, aime le gras et le sel, fissure anale), Zincum metallicum (c’est le père qui vous amène au paradis, somnambule, n’extériorise rien,

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éruption impossible, engelures des membres inférieurs).

Nous abordons maintenant le stade phallique de 3 à 5 ans. Un grand remède : Hyoscyamus (jalousie, refus des médicaments, rire niais, s’exhibe nu, peur de franchir le pas).
Le stade du complexe Œdipe se joue de 5 à 7 ans. Le premier mouvement est celui du père qui tue le fils (Œdipe se faisait abuser par son père), le second mouvement est celui du fils qui tue le père, et le troisième mouvement est celui d’Œdipe qui épouse sa mère et se crève les yeux. Ce stade est celui de la luèse, celui de la destruction, tu haïs le père et l’inceste est interdit. Nous abordons des remèdes et leurs terrains : Olibanum sacrum (le sacrifice interdit, fuir la corruption, refus de la sexualité), Castoreum canadensis (rêve qu’il tue le père, baille sans arrêt), Cortalus horridus (veut avoir le point de vue juste contre celui du père), Iodum (tue par jalousie).
La latence est la période de 7 à 11 ans, il n’y a plus aucune maladie, c’est le moment d’acquérir le savoir et de grandir. On peut citer encore quelques grands remèdes de cette phase : Oleum jecoris aselli (abus de vitamine D, jonction sacro iliaque, spondylarthrite ankylosante, douleur vertébrale pendant la croissance), Taraxacum (aime jouer aux cartes, paresseux), Curare (se fait essuyer les fesses, ne veut rien faire par lui-même, asthme).
La période de la puberté s’échelonne de 11 à 18 ans. L’objectif de cette période est une nouvelle naissance et la réalisation de son identité. On évoque Cannabis indica (pour acquérir l’individualité indispensable). C’est un stade où l’on repasse les stades de développement infantiles. Tarentula a souffert d’une mère trop aimante, Antimonium crudum est boulimique pour oublier la perte de l’amour

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fusionnel mère-enfant, Platina confond être et paraître et s’essouffle très vite, Sulfur ne se lave plus et tag les murs, Hepar Sulfur veut mettre le feu pour tout purifier et tout reconstruire.

Enfin nous abordons les 4 derniers stades : l’âge adulte, la crise des 33 ans, le 3ème âge (en marche vers la sérénité) et la mort (un pas-sage vers l’infini). Nous citerons quelques grands remèdes de ces stades adultes : Nux Vomica (pour le passionné hyperactif, qui aime la justice et la perfection), Ambra grisea (veut tout faire lui-même, ne sait pas repousser le négatif de son entourage), Lycopodium (veut le pouvoir), Aurum (en conquête sociale, veut gagner la considération), Natrum muriaticum (le père qui ne dit jamais rien), Arsenicum album (ne se remet pas d’un deuil, obsessionnel, avare, frileux), Thuya (religieux fanatique, veut tout contrôler), Conium (s’engage dans des voies ésotériques compliquées), Phosphorus (expériences mystiques, à côté de ses pompes), Calcarea phosphorica (prévention des fractures), et Symphytum (consolidation des fractures). Au dernier stade, nous citerons Carbo veg (n’arrive pas à franchir le pas), Arsenicum album (derrière il pense qu’il n’y a rien), et Tarentula cubensis (pour contrôler les souffrances apaisées uniquement par la morphine).

En conclusion, Didier nous rappelle que la vie humaine est un parcours superbe, avec beaucoup de choses qui ne sont dues qu’à l’amour, car sans l’amour nous ne sommes rien. Il pense que l’homéopathie est une médecine idéale pour accompagner ce chemin de vie. L’homme puise dans la nature tout ce qu’il faut pour s’équilibrer en dénouant les fils des obstacles qui se présentent. Les remèdes homéopathiques sont très peu coûteux et sans risque d’effets secondaires. Didier vous souhaite

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à tous une belle aventure sur le chemin de l’homéopathie, avec enthousiasme et ouverture !

Pour finir cet article, nous rapportons ici deux cas cliniques parmi plusieurs autres abordés pendant ces 5 jours, afin de comprendre comment chemine Didier dans le choix du remède homéopathique.

Cas clinique 1 : Naima
Problèmes de disques L5-S1 et sciatique côté droit. Lithiase. Pas de cristaux dans les analyses. Idée première de remède : Corallium rubrum. On sait que comme il y a des calculs, il y a un problème de calcium. On peut penser au corail qui peut être proche du calcium. Alors on pense à Lycopodium ou Calcarea. Le caractère Naima : « elle veut couver tout le monde ». Donc le remède corail peut-être bien car c’est la couveuse des petits poissons. Elle a 60 ans. Donc on peut commencer Corallium rubrum en 9ch (ne pas partir en dilution trop haute car plus de 60 ans). On peut ensuite monter en dilution chaque semaine, 15ch, 30ch etc.…

Cas clinique 2 : Zacharia
Zacharie = c’est un prophète qui a joué le rôle de Père pour Marie, a 9 ans. Il a des maux de tête depuis l’âge de 4/5 ans. Sa mère nous indique que c’est un enfant beaucoup en mouvement. Il a mal à la tête dès le lever le matin. Il est très résistant à la douleur. Les contrôles ophtalmo et orthoptiste n’ont rien révélé. La consultation d’un homéopathe en France a évoqué un problème de saturnisme, à cause d’un taux élevé en plomb. La maman explique que Zacharia ronfle la nuit mais dort 10/12h. Accouchement long à la maison vers 16h, gros bébé. C’est l’aîné. Elle évoque une grosse dispute du couple lorsque Zacharia avait 1 mois et qu’il se trouvait dans les bras de sa maman. Le 2ème enfant arrive 1 an

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après, avec 16 mois d’écart (non prévu) et le 3ème enfant naît 5 ans après. Le mal de tête est situé sur le dessus de la tête. Il y a aussi eu une grosse chute sur un caillou à 4/5 ans, grosse peur Pas de souci de digestion, il mange de tout. Zacharia a les ongles rongés. Il tombe souvent mais crapahute beaucoup. Il ne supporte pas les contraintes (plombum) et ne supporte pas d’être touché. Il cherche les querelles avec ses frère et sœur. On pense à Ferrum phos : pour la dispute des parents (faites l’amour par la guerre) qui correspond à la scène finale des noces de Figaro - Mozart). L’enfant rêve que cette discussion animée se transforme en aimable conversation. Enfin, Zacharia a aussi eu une fracture du bras avec des broches, puis une infection et 3 anesthésies dans la dernière année (ça c’est Opium). Didier décide de prescrire : plumbum, ferrum phos et opium (et on a ainsi les 3 dimensions). Étant donné l’âge de Zacharia on pourra donner les remèdes en dose chaque semaine, en 15ch pour débuter puis on monte en dilution (dilution plus élevée dès le départ car c’est un enfant). Didier termine la consultation en faisant écouter les Noces de Figaro à Zacharia, très attentif.

Au cours du stage, nous avons pu faire du vélo dans la palmeraie, visiter une vielle kasbah du 17ième siècle (la Kasbah Améridil) visiter un potier traditionnel, dîner en musique sous les étoiles, bénéficier d’un cours d’agro-homéopathie par Aziz, d’un autre sur les plantes sauvages comestibles, par Isa, d’un repas chez les sage-femmes traditionnelles (les matrones formées depuis maintenant 12 ans à l’homéopathie par l’Apmh) de quelques massages, en 2 mots, d’une fête berbère avec le pain traditionnel de la région, bref une semaine intense pour se sentir mieux dans sa tête et dans son corps…

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