Spécialité de l'article : Historique et divers
Parution du 09/02/2011 pour la lettre n° 58
Incroyable visionnaire
Ce petit poème de Jules Verne illustre déjà les remous suscités par le développement d’une médecine sans doute trop humaine
L’OMEOPATHIE (sonnet)*
Les fougueux partisans du savant Hippocrate
Voient avec trop d’horreur ces médecins nouveaux,
Qui donnent pour guérir ce qui cause les maux,
Et se sont décorés du mot : Oméopathe !
Les anciens médecins de colère ponceaux
Veulent les transformer en sujet d’Harpocrate !
Pour leur mettre une corde en guise de cravate,
Ils cherchent en hurlant des gibets, les bourreaux !
Oh ! ne vous pressez pas, médecins trop barbares !
Ne vous comportez pas comme de vrais Tartares !
Le remords vous viendrait ensuite sans retour !
La question est-elle approfondie ?
Ne faut-il pas traiter sic quelque maladie ?
Comment peut-on guérir l’amour ? Avec l’amour !
* Le 3 novembre 2011 Michel Leroyer récitera ce poème
Poésies inédites – Jules Verne 1847
Posté par Edouard Broussalian sur planète-homéo.org, le 8 octobre 2010 « Merci au docteur Pierre Thomas qui nous communique ce texte ! Une plume célèbre se met au service de l’homéopathie »