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Place de l’homéopathie dans l’évolution de la médecine.

photo de l'auteur absente
par Coulamy André
( Médecin Homéopathe)


Spécialité de l'article : Historique et divers

Parution du 01/10/2001   pour la lettre n° 27


Il faut d’abord située la place de l’homéopathie dans la médecine en général. Cette place est grande et originale. En effet, l’homéopathie est une méthode thérapeutique :

1. Appliquant le principe de similitude

2. Utilisant des substances médicamenteuses à dose faible, voire infinitésimale

3. Recherchant une unité dans la globalité des symptômes présentés par le malade, et traduisant un mode de réaction cohérent dans sa maladie.

La similitude homéopathique peut se définir de la façon suivante : toute substance capable de provoquer un ensemble de symptômes chez un individu sain, mais sensible à cette substance, est aussi capable, à dose convenable, d’une action thérapeutique chez un individu malade présentant le même ensemble de symptômes, quelqu’en soit la cause. Ce qui impose la prise en compte de tous les symptômes du patient, à la recherche d’un « fil rouge » reliant l’ensemble de ces symptômes qui apparaissent alors comme appartenant à une globalité cohérente. Le traitement homéopathique vise à renforcer les moyens de défense de l’organisme, aussi bien dans un cas aigu que dans une pathologie chronique.

Il peut également avoir une action préventive. L’homéopathie n’est pas la guérison du mal par le mal, mais la guérison du mal par une substance capable de déterminer un mal semblable à celui que l’on veut guérir. Le médicament homéopathique provoque chez le malade une réaction incitant l’organisme à trouver en lui-même les moyens de se guérir. Encore faut-il que la lésion ne soit pas totalement irréversible : en présence d’une fracture, il faut d’abord remettre les os en place. Le domaine électif de l’homéopathie est donc toute pathologie réversible. Mais, devant une lésion irréversible, l’homéopathie peut être un appoint précieux en complément d’une autre thérapeutique (pour favoriser la consolidation osseuse, pour reprendre l’exemple de la fracture). L’homéopathie n’est donc pas opposée à la médecine officielle : elle lui est complémentaire.

Pour le médecin homéopathe, l’homéopathie est sa thérapeutique de première intention, celle qui privilégie avant toute autre à chaque que cela est possible. Dans les autres cas, il emploie une autre thérapeutique. Le médecin homéopathe est d’abord un médecin ayant effectué des études médicales officielles jusqu’au doctorat, puis ayant élargi son arsenal thérapeutique par un enseignement homéopathique complémentaire dont la durée est en général de 3 ans.

Samuel HAHNEMANN, le fondateur de l’homéopathie au XIXème siècle, était médecin. D’esprit très curieux, il s’est toujours intéressé aux sciences biologiques. Il a traduit de nombreux ouvrages scientifiques de son époque. Il ne fait pas de doute qu’il aurait été passionné par les découvertes médicales des temps modernes et qu’il aurait su faire évoluer l’homéopathie parallèlement à l’évolution de la médecine comme ont su le faire ses successeurs.

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