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L’agro homéopathie, alternative pour la lutte contre fusarium oxysporum f. sp. Lycopersici

photo de l'auteur
par Abdelaziz Yaacoubi
( Ingénieur agronome homéopathe)


Spécialité de l'article : Agro-homéopathie

Parution du 13/12/2020   pour la lettre n° 97


La fusariose ou flétrissement fusarien est une maladie nuisible pour les cultures de tomate partout dans le monde, il est causé par Fusarium oxysporum f. sp. Lycopersici (Fol) (Walker, 1971). Ce champignon tellurique pénètre dans la plante par les racines, envahit les tissus ligneux et provoque le jaunissement, le flétrissement puis la mort de la plante.

Symptômes externes
Ce champignon dévastateur, est avant tout inféodé au système racinaire, sur lequel il provoque de nombreuses lésions brun rougeâtres humides, évoluant rapidement en pourriture, suivie du développement d’un chancre brun, sur un coté de la tige et du collet, en forme de flamme. Sur la partie aérienne de la plante, la maladie évolue très rapidement. Les parties du limbe touchées flétrissent, comme par manque d’eau. Les feuilles asséchées gardent leur chlorophylle et apparaissent avec un aspect gris verdâtre. Il s’ensuit un jaunissement, puis une nécrose d’une partie ou de la totalité du limbe, avec des éclaircissements au niveau des nervures. La contamination des feuilles se fait progressivement de bas en haut, ce qui fait que les vieilles feuilles, se trouvant à la base de la plante, sont les premières à être touchées, suivies par une nécrose des pétioles et de la chute des feuilles. Il arrive fréquemment qu’un seul rameau soit atteint, et ceci avant l’apparition des symptômes de la maladie sur le reste de la plante. Au niveau de la tige infectée, apparait une dépression longitudinale, qui part du collet et remonte unilatéralement. Les tissus au niveau de la dépression sont de couleur brune. D’autres symptômes peuvent parfois apparaitre à savoir, l’inclinaison et la courbure progressive vers le sol des pétioles et des limbes, le ralentissement de la croissance et la formation de bourrelets adventives sur la tige.
Sur les jeunes plantes, les premiers symptômes qui apparaissent sont la décoloration des nervures, et la chlorose des feuilles inférieures suivies de l'épinastie des feuilles plus âgées causée par l'affaissement des pétioles. Souvent, les plantes infectées au stade plantule flétrissent et meurent peu après.

Symptômes internes
 Une coupe longitudinale au niveau de la tige des plantes infectées, présente dans la partie ligneuse et adjacente au cortex vert, une coloration brun sombre des tissus conducteurs. Des coupes transversales laissent apparaitre également des tissus contenant des vaisseaux nécrosés de couleur brun foncé et des fragments mycéliens. Une coupe longitudinale au niveau du cylindre central des grosses racines laisse apparaitre des brunissements assez marqués qui s’étendent jusqu’à la tige sur plusieurs dizaines de centimètres au-dessus du collet.

Généralité sur le genre Fusarium oxysporum
Dans le genre Fusarium, l’espèce fusarium oxysporum est la plus dispersée dans le monde. Elle peut être trouvée dans la plupart des sols, de l'Arctique (Kommedahi, et al. 1988), aux régions tropicales, en passant par les zones désertique (Mandeel, et al. 1995), et ce qu’ils soient cultivés ou non (McMullen and Stack, 1984).  
C’est l'une des espèces les plus économiquement importantes, compte-tenu de ses nombreux hôtes, et du niveau de perte qu’elle peut entraîner. Ses formes spéciales, sont des agents pathogènes vasculaires, provoquant souvent le flétrissement vasculaire, la fonte de semis et les pourritures racinaires (Nelson et al. 1981). Ses isolats sont difficiles à distinguer de ceux de Fusarium solani et Fusarium subglutinans.   Fusarium solani produit des micro-conidies en fausses têtes sur des monophialides très longues formées sur les hyphes et Fusarium subglutinans se distingue de Fusarium oxysporum par la formation de microconidies sur des polyphialides (Summerell et Rurgess, 1992).
Fusarium oxysporum est un agent tellurique qui vit dans le sol, où il se développe sur des débris végétaux ou survit en forme de chlamydospores. Celles-ci restent dormantes et immobiles jusqu'à la stimulation de sa germination par des substrats organiques ou des exsudats racinaires. À la suite de la germination, il y a formation d'un mycélium. Si les conditions sont favorables, le thalle


Aspect fusariose
Aspect fusariose

produit des conidies (Beckman et Roberts),
Le genre Fusarium est bien connu pour son rôle important en phytopathologie, il regroupe un grand nombre d’espèces caractérisées par une large gamme de plantes hôtes, dont la plupart des souches pathogènes de Fusarium oxysporum envahissent le système vasculaire, et présentent une spécificité parasitaire, c’est-à-dire que l’espèce ne peut attaquer qu’un hôte bien déterminé.

Gamme d’hôtes :
Fusarium oxysporum est pathogène sur de nombreuses espèces de plantes maraîchères : concombre, courgette, topinambour, piment, pomme de terre, patates douces, tomates, pastèques, céleri, asperge, ail, oignon, chou, gingembre... Il a aussi été isolé des plants de bananier, de palmier dattier, et de nombreuses plantes ornementales. Certaines souches pathogènes provoquent des symptômes de pourriture racinaire. Mais la plupart des Furarium oxysporum pathogènes sont responsables de trachéomycose, maladie qui affecte le système vasculaire des plantes. On parle alors de fusariose vasculaire.
                                                                                                                                                     
Les plus importantes formes spéciales de Fusarium oxyspoum) rapportée par Massiaen et Cassini (1981), sont :


Pouvoir pathogène :
La pathogénicité du Fusarium oxysporum est le résultat des réactions biochimiques des substances secrétées par l'agent pathogène sur la plante hôte. Ces substances sont généralement des enzymes hydrolytiques (chitinases, cellulases, pectinases et protéases) et des toxines, qui sont secrétées à différents degrés selon les plantes infectées (REZZONICO et al. 2005).

Races de Fusarium oxysporum f. sp. Lycopersici
Trois races de Fusarium oxysporum f. sp. Lycopersici ont été rapportées, elles se distinguent entre elles par leur degré de virulence vis-à-vis des cultivars de tomate contenant un seul gène de résistance (Stall, 1962 ; Mc Grath et al., 1987).
La race 1, la plus cosmopolite a été initialement décrite en 1886 (Booth, 1971). La découverte d’un gène de résistance par Bohn et Tuker en 1939 et son introduction dans de nombreuses variétés de tomate a permis de limiter l’incidence de cette première race dite 1
La race 2 a été d’abord découverte en 1945 à Ohio aux USA (Alexander et Tucker, 1945 ; Randall, 1980), puis au Maroc (Pecault et Laterrot,1966), en Tunisie (Davet,1967), au moyen orient (waker,1971), aux Pays Bas (Hubbeling et Dimond, 1972), en Grande Bretagne (Gabe et Kright, 1973), en Afrique du Sud (Holtz, 1976) et en Italie en 1999 (Stravato, 1999)
La race 3 a été observée en Australie en 1978 (Grattidge et O’Brien,1982) et a été successivement rapportée aux Etats unis : en Californie (Davis et al., 1988), Floride (Volin et Jones, 1982), Géorgie (Chellemi, 1992), Arkansas et


Fusariose autre aspect
Fusariose autre aspect

Nord Carolina (Marlatt et al., 1996) et au Tennessee (Bost, 2001). Elle a également été retrouvée au Mexique ( valenzuela-Ureta et al ., 1996) et au Bresil (Reis, 2005).  Actuellement, peu de cultivars résistants à cette race 3 sont commercialisés (Jones et al., 1991).

Position taxonomique
Les nombreuses controverses dans les études taxonomiques du genre Fusaruim, ont peu concerné l’espèce Fusarium oxysporum. En effet, Snyder et Hansen (1941), ont montré que les différences morphologiques décrites par Wollenweber et Reinking (1935), pour distinguer plusieurs espèce dans la section Elegans n’étaient que des variations culturales d’une même espèce, appelée Fusarium oxysporum . La plupart des systèmes taxonomiques proposés ultérieurement ont maintenu Fusarium oxysporum comme espèce unique dans la section Elegans. La seule controverse qui subsiste concerne la position taxonomique de Fusarium redolens, considérée comme une espèce (Wollenweber et Reinking ,1935) ou comme une variété de Fusarium oxysporum (Booth,1971). Cependant, des données récentes tendent à définir Fusarium redolens comme une espèce à part entière (Baayen et al., 1997).

Position systématique
Le système Saccardo de classification des champignons imparfaits « fungi imperfecti » (Henni, 1998) classe Fusarium comme appartenant à l’Embranchement des thallophytes, à la classe des Deutéromycètes, à la famille des Tuberculariacées, au genre Fusarium et à l’espèce oxysporum.

Identification
Les mycéliums de Fusarium oxysporum f. sp. lycopersici (Sacc.) (Snyder et Hans (2003) sont délicatement blancs à roses, souvent avec une teinte pourpre, et sont clairsemés à abondants. Le champignon produit trois types de spores : les micro-conidies, les macro-conidies et les chlamydospores.
•    Les micro-conidies sont portées sur des phialides simples apparaissant latéralement et sont abondantes, ovales-ellipsoïdes, droites à incurvées, de petite taille (5-12 x 2,2-3,5 microns).
•    Les macro-conidies, clairsemées à abondantes, sont portées sur des conidiophores ramifiés, ou à la surface des sporodochies, et sont à parois minces, trois à cinq-septées, fusoïdes-subulées et pointues aux deux extrémités, ont une base pédicellée. Les conidies à trois cloisons mesurent 27- 46 x 3-5 microns, tandis que les conidies à cinq fentes mesurent 35-60 x 3-5microns. Les spores à trois cloisons sont plus communes.
•    Les chlamydospores, à la fois lisses et à parois rugueuses, sont abondantes et forment des terminaisons ou des intercalaires. Ils sont généralement solitaires, mais se forment parfois en paires ou en chaînes.
Aucune étape parfaite n'est connue.

Cycle de vie de Fusarium oxysporum
 Les Fusarium oxysporum ne sont pas des parasites obligatoires ; en l’absence de plante hôte, ils mènent une vie de saprophyte, sur des débris végétaux et des matières organiques. Les isolements effectués, indiquent qu’un gramme de sol peut renfermer près de 100.000 propagules, où les Fusarium oxysporum représentent 80 à 90 % de la population fusarienne totale de la rhizosphère (Correll et al, 1986). Ces champignons, persistent dans le sol, principalement sous forme de chlamydospores (spores de résistance) en état de dormance (Booth ,1971). En contact avec l’hôte, et une fois que les conditions sont favorables, le cycle se déroule comme suit :
-Les chlamydospores germent et les jeunes filaments pénètrent dans les racines au niveau des blessures ou des ouvertures naturelles, après quoi, le mycélium se ramifie et colonise toutes les cellules avoisinantes (Smahi, 2008).
- Les hyphes mycéliens progressent à l’intérieur des racines puis colonisent le cortex, arrivé au niveau du cylindre central, le parasite s’installe dans les vaisseaux du xylème, d’où il se propagera dans la tige, par l’intermédiaire des macro-conidies aisément véhiculées par la sève, dans toutes les parties de la plante.
-A la surface des feuilles, se forment des organes fructifères


Fusariose symptome
Fusariose symptome

appelés sporodochies, qui produisent des macroconidies. Celles-ci vont à leur tour contaminer d’autres plantes, lorsqu’elles sont transportées par le vent, par l’eau ou bien par l’intermédiaire des insectes ou même des ouvriers lors d’opérations d’entretiens.
Le cycle général de la maladie est illustré dans le schéma suivant que nous avons emprunté à Agrios (2005) :

Mécanismes de défense
La plante atteinte développe une série de barrières mécaniques pour lutter contre le parasite (Beckman,1988)
•    Les barrières mécaniques : quand le parasite pénètre par les racines, un brunissement de quelques cellules du parenchyme ligneux voisin de la partie du vaisseau infecté apparait. Cette réaction est suivie par la formation de thylles, sécrétion gommeuse permettant à la plante d’isoler l’agent pathogène en obstruant le vaisseau envahi avant que le filament mycélien ne produise des conidies. Si cette réaction tarde à venir, l’infection par les conidies se généralise et se propage à plusieurs vaisseaux entrainant la mort de la plante par gommose, thyllose, et hyperauxinie générale. Les symptômes externes de la maladie reflètent le degré de l’invasion des vaisseaux vasculaires par les filaments mycéliens.
•    Les polyphénoloxydases : ce sont des enzymes à base de cuivre, elles sont activées en cas de blessures et interviennent dans l’oxydation des composés phénoliques de la plante et contribuent avec les cellules du parenchyme à la formation des thylles (Messian, 1981)
•    Les phytoalexines : ces substances sont considérées comme des antibiotiques, leur rôle est de freiner la progression du parasite à l’intérieur des vaisseaux. Ride et Drysdale (1971) indique que dans le cas d’infection d’une plante de tomate, une réaction s’établit dès les premiers jours de l’agression entre la concentration de tomatine (substance inhibitrice) et le blocage de l’agent pathogène (Henri, 1998)

Moyens de lutte
Les méthodes de lutte appliquées pour le contrôle des fusarioses sont généralement limitées. Comme c’est le cas pour l’ensemble des maladies parasitaires, il n’existe actuellement aucun moyen réellement efficace pour contrôler totalement cette maladie. Les mesures de contrôle demeurent dans leur globalité d’ordre préventif (Rouxel et al., 1979)
•    Lutte culturale : Selon Bernard et Bugaret (2002) la prophylaxie en matière de protection des végétaux représente l’ensemble des mesures pouvant être conseillées afin de prévenir ou défavoriser l’installation d’un organisme nuisible et son développement dommageable sur un territoire déterminé.
La rotation de cultures demeure une bonne prévention contre certaines maladies des racines. Le déchaumage, les dates optimales de semis, les conditions de travail du sol, ainsi que l’élimination des plantes adventices permettent de lutter contre certains champignons.
Pour lutter contre Fusarium oxysporum, certaines mesures sont préconisées :

•    Lutte physique : La lutte physique consiste à utiliser des moyens mécaniques, thermiques, électromagnétiques ou pneumatiques pour contrôler des bio agresseurs. Contre les maladies telluriques, la lutte physique consiste à stériliser le sol avant toute transplantation par la chaleur, la solarisation ou à traiter les racines avec de l’eau chaude entre 48 et 49°C pendant 30 secondes ( Anchisi et al., 1985) .
•    Lutte génétique : Elle consiste à introduire des


Fusariose du palmier
Fusariose du palmier

gènes de résistance (au niveau des plantes appelées plantes trans-génétiques), qui sont responsables de la synthèse de protéines capables d’éliminer le parasite (Smahi, 2008). Cependant, cette technique fut inefficace car elle a été à l’origine de l’apparition de races plus virulentes (Henni ,1998).
•    Lutte biologique : Le contrôle des bio agresseurs par l’utilisation d’autres organismes vivants, ennemis naturels, est nommée lutte biologique. Son principe est basé sur l'exploitation par l'homme et à son profit d'une relation naturelle entre deux êtres vivants :
- La cible (de la protection) qui est un organisme indésirable, pathogène ou ravageur d'une plante cultivée,
- L'agent de protection (ou auxiliaire dans le cas des ravageurs) qui est un organisme différent, le plus souvent un parasite (ou parasitoïde), un prédateur ou un agent pathogène du bio agresseur, qui le maîtrise ou le tue à plus ou moins brève échéance.
Parmi les microorganismes expérimentés avec succès, à l’égard des maladies d’origine tellurique, les pseudomonas spp fluorescents, et les fusarium non pathogènes occupent une place de choix (Armstrong et Armstrong, 1981 ; Rouxel et al., 1979).
Aujourd’hui, il a été démontré que des souches de Fusarium oxysporum non pathogènes pour une espèce végétale peuvent entrer en compétition pour les nutriments ou la colonisation racinaire avec des souches pathogènes (Alabouvette et al., 1998). Ainsi, l’activité infectieuse de ces dernières peut être limitée par cet antagonisme.
•    Lutte chimique : La lutte chimique contre Fusarium oxysporum n’est pas facile car ce champignon se conserve très longtemps dans les sols et les substrats, et il les recolonise très rapidement lorsque ceux-ci sont désinfectés. Lorsqu’elle est Constatée en cours de culture, cette maladie, est également très difficile à maîtriser. En effet, aucun produit n’est suffisamment performant pour la contrôler. D’autre part, le recours aux fongicides de synthèse est incompatible avec l’agriculture durable et leur utilisation est devenue de plus en plus décriée d’où l’augmentation de l’intérêt pour d’autres alternatives.
•    Lutte intégrée : C’est la combinaison de toutes les techniques précédentes afin de lutter contre les phytopathogènes pour une longue durée. Ces méthodes ne sont efficaces que si on a une meilleure connaissance des mécanismes qui sont à l’origine des interactions entre la plante et l’agent pathogène (Corbaz, 1990).
•    L’agro homéopathie : Pour lutter contre la fusariose vasculaire de la tomate avec des remèdes homéopathiques, Kaviraj preconise d’utiliser Ocimum basilicum ou Satureia hortensis.
Dans la matière médicale d’agro homéopathie publiée par le site considera.org, biplantol mykos II  (complexe homéopathique), Chamomilla, Magnesia carbonica, Phosphorus, Silicea et Sulphur sont des remèdes qui peuvent être utilisés contre fusarium entre autres bio agresseurs.

Au Pakistan le complexe homéopathique « Vampire » (formulé à partir de hautes dilutions de Thuya occidentalis, Silicea, Natrum Arsenicum, Gelsemium, et de teintures mères de Berberis vulgaris et Hydrastis) est un fongicide à large spectre qui contrôle la fusariose entre autres maladies cryptogamiques.
En 2017, un essai réalisé sous la tutelle l’Université d’Etat de Quevedo (Equateur), dans le but d'évaluer l’effet in vitro et in vivo de six produits homéopathiques (Magnesia phosphorica, Zincum phosphoricum, Phosphoricum acidum, Silícea terra, Natrum muriaticum, et Arsenicum album), à des dilutions de (6CH, 7CH et 13CH), sur la croissance du champignon phytopathogène Fusarium oxysporum f. sp. Lycopersici a conclu que les produits homéopathiques utilisés ont montré un excellent contrôle contre le fusarium. Zincum phosphoricum 7CH et Magnesia phosphorica 13 CH ont été les produits qui ont donné les meilleurs résultats. En revanche Phosphoricum acidum favorise la croissance et la reproduction du champignon pathogène.

Fusariose cycle
Fusariose cycle

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