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Centre de Santé Hahnemann 2002

photo de l'auteur absente
par Monique QUILLARD
( Médecin Homéopathe à Paris)


Spécialité de l'article : Historique et divers

Parution du 01/02/2002   pour la lettre n° 33


Un peu d’histoire

Le 5 mars 1931, Monsieur Camille Blaisot, ministre de la santé publique inaugure le Dispensaire Hahnemann, au 99 boulevard Blanqui. "Fondé par des malades reconnaissants et des médecins expérimentés, pour d’autres malades et d’autres médecins", comme le précisait le docteur Léon Vannier dans son discours d’inauguration.
En 1931, les assurances sociales n’existent pas ; pour les plus démunis, dans les dispensaires, la médecine se doit d’être une œuvre de charité ; des médecins bénévoles, délivrent des soins gratuits, des médicaments, voire des vêtements, aux indigents.

Léon Vannier (1880-1963), fondateur du Dispensaire Hahnemann, avait déjà créé en 1909 (à 22 ans donc), le dispensaire de l’Homéopathie Française. Il est aussi à l’origine en 1926, des Laboratoires Homéopathiques de France. En 1930, il fonde l’Association Philanthropique pour le Développement de l’Homéopathie, qui a un double but : venir en aide aux malades indigents en leur assurant des soins et des médicaments gratuits ; venir en aide aux médecins en leur donnant les éléments nécessaires à leur instruction en homéopathie.

1937, le Dispensaire est reconnu d’utilité publique. La guerre provoque une fermeture de 1941 à 1944. Après cette période, malgré le grand succès du centre, la gratuité des soins est de plus en plus difficile à préserver et les difficultés financières obligent à faire payer les patients... Les demandes de conventionnement auprès de la sécurité sociale, sont rejetées, car les médecins sont bénévoles ! ! ! Hors les médecins du Dispensaire, tiennent vraiment au bénévolat ! ! ! Les consultations devenues payantes et non remboursées, la fréquentation du centre baisse et le profil sociologique des patients se modifie. Au décès de Léon Vannier, en 1963, c’est le docteur Pierre Barbier qui cumule les fonctions de médecin chef et de président du conseil d’administration.

En 1991, Pierre Barbier démissionne, un nouveau conseil d’administration, dirigé par le docteur Jocelyne Gréco, reprend le Dispensaire en main. Le personnel médical et non médical est renouvelé, des travaux de rénovation sont engagés. Le Dispensaire revit. En dix ans, la croissance du nombre de consultations est de 30 % par an. Le budget s’équilibre, le cadre devient agréable et moderne. Le Conventionnement est obtenu en 1992, ce qui permet aux patients démunis de bénéficier à nouveau des consultations d’homéopathie, d’acuponcture et d’ostéopathie. Car au fil des années, le Dispensaire accueille ces nouvelles spécialités.
Depuis son origine, le Dispensaire a aussi pour vocation d’être un centre de formation pour les futurs médecins homéopathes. Cet objectif a été maintenu depuis, en effet actuellement, il accueille les futurs homéopathes du Centre d’Etude et de Développement de l’Homéopathie (CEDH), les futurs ostéopathes de la Société Française d’Ostéopathie (SFO), de futurs acuponcteurs et de futurs "ostéopathes crâniens". Ces médecins assistent à certaines consultations, avec un médecin confirmé dans la spécialité, cette formation pratique auprès du malade complète une formation théorique dispensée en dehors du Dispensaire. Le Centre possède aussi grâce à de nombreux dons, une riche bibliothèque spécialisée en homéopathie, ouverte aux étudiants sur rendez-vous. Une salle de réunion accueille les soirées de Formation Médicale Continue de différents groupes de médecins et depuis peu avec le soutien des Laboratoires Boiron, les "Soirées du Dispensaire" permettent à l’équipe médicale de se retrouver pour approfondir un sujet avec un intervenant extérieur.

Aujourd’hui une quarantaine de médecins bénévoles continue à assurer les consultations. Trois médecins salariés assurent la permanence de soins et les rendez-vous urgents. Une infirmière assure chaque matin les soins infirmiers. Le Centre fait donc preuve d’une belle vitalité, seule ombre au tableau, le risque d’expulsion, lié à une augmentation de loyer de 100 %, imposée par le propriétaire des lieux (voir article dans le numéro précédent). Nous avons donc sollicité une subvention auprès des services de la Mairie de Paris. Nous espérons vivement que notre qualité d’association Loi 1901, reconnue d’utilité publique, que le bénévolat des médecins, que la possibilité pour des personnes à revenus modestes d’accéder à des soins remboursés ou pris en charge par la CMU, seront des facteurs positifs pour obtenir cette subvention qui nous permettra de continuer à faire vivre le Centre Hahnemann. Je profite de cet article, pour remercier les lecteurs qui nous ont si gentiment soutenus, en nous faisant parvenir des messages ou des chèques. Vos dons sont déductibles fiscalement, un reçu vous est adressé par retour de courrier.

Docteur Monique QUILLARD, Présidente.

Si vous désirez en savoir plus, vous pouvez visiter notre site :
http://perso.wanadoo.fr/hahnemann

Centre HAHNEMANN 1, rue Vergniaud 75013 PARIS Tél : 01 45 80 15 03

 

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