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Emergence d’une nouvelle thérapie biologique sans concession

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par Dominique FOUCAUD
( Formateur en Santé durable Ostéopathe DO européen)


Spécialité de l'article : Généraliste

Parution du 31/08/2020   pour la lettre n° 96


  Le début du XXIème a vu une évolution sans précédent de la compréhension du vivant, avec le début du décodage de l’ADN. Cette avancée nous a mis face à de nouveaux paradigmes qui n’ont, du fait de leurs conséquences révolutionnaires, pas encore pris pleinement le relais des anciens.
Il nous faut aujourd’hui intégrer le fait qu’un organisme vivant complexe ne l’est a priori  que par les composants vivants qui le constituent. Comme nous le fait remarquer avec humour Alanna COLLEN dans le titre de son célèbre ouvrage « 10% Human », la vie des cellules du corps, dont presque toutes les thérapeutiques s’occupent, représente moins de 9% de la vie réelle du corps en question. Ainsi l’être vivant que nous, thérapeutes, voyons en consultation, est en réalité un tas de cellules boosté par une vie 10 fois plus grande en nombre et en capacité, dont la science commence tout juste à prendre conscience.

   Cette interrelation entre le corps et la bactériose avait pourtant attiré l’attention, il y a longtemps  (avant 1930), de médecins avant-gardistes, tels Charles Edwin WHEELER(1868-1846) et le fameux Edward BACH(1886-.1936). D’autres praticiens, comme Dominique SENN, plus proche de nous, défrichèrent ce terrain à l’époque difficilement accessible, avant le progrès technique de l’identification microbienne par PCR (Polymerase Chain Reaction) et des nouvelles technologies d’endoanalyse. Les biologistes actuels aidés par les neurosciences, ne cessent de découvrir des interrelations de plus en plus nombreuses et de plus en plus profondes entre le microbiome, le corps et désormais le psychisme (comportemental, émotionnel, communicatif).
Des disciplines telles que la psychiatrie, la pneumologie, l’urologie, l’ophtalmologie, la gastro-entérologie, la neurologie etc, mais aussi la criminologie, l’agriculture voire l’anthropologie  sont en passe d’opérer des remaniements majeurs à leur compréhension du Vivant et donc à leurs pratiques.
Le frein évident à cette véritable révolution du vivant tient principalement aux moyens d’action développés au fil des siècles, notamment la pharmacologie, passée à la consécration lors de l’ère industrielle, qui ne convient aucunement à la compréhension et au respect du phénomène vivant.

Le vivant est évolutif et demande à être compris dans sa dynamique de perpétuel remaniement. Un exemple : la pathologie la plus mortelle pour l’humain, le paludisme, est l’image même de cette non-compréhension, faisant du phénomène une maladie, puis une zoonose, et enfin un ennemi qu’il faut combattre avec des armes. La réponse humaine médicale ne fit que propager la maladie en la faisant muter.
Ce monde vivant en continuelle évolution peut effrayer par sa dynamique phénoménale, sa multitude ne cédant le pas qu’à sa complexité.
Le chiffre de 3x1013 évoqué pour les bactéries du microbiote (sans tenir compte des parasites, myces et virus…) rebute souvent la compréhension. Plus, les interrelations entre les différents acteurs microbiologiques (allant de guerre ouverte darwinienne pour les plus pasteuriens, à la symbiose pour les plus optimistes) s’appuient pour leur survie (selon leur identité, la structure corporelle, la nourriture ingérée), sur une infinité de comportements pouvant être caractérisés par le mutualisme, mais également par l’endoparasitisme, l’endocytoparasitisme, l’hyperparasitisme, l’opportunisme et  autres comportements retrouvés dans la nature.
Silver, Chang et Collins furent sans doute, involontairement les premiers à prendre connaissance de ce fait incontournable : une famille bactérienne, virale ou parasitaire seule, ne peut survivre sans population connexe mutualiste, lui apportant protection et nourriture. Ne survivent que ceux qui ont les compétences requises par le microbiote. Ici, le terrain est TOUT. La peur d’un microbe, qu’il soit virus, bactérie ou parasite, à travers cette compréhension, devient alors irrationnelle.
Il faut rajouter dans ce magma en continuelle évolution, les interventions du corps et de son système immunitaire, qui, sous prétexte de régulation, se retrouve souvent à intervenir manu larga, détruisant des agents identifiés comme pathogènes mais aussi d’autres populations proches ou sensibles aux anticorps émis, l’immunité humorale étant rarement « chirurgicale ».
Cette imposante quantité de facteurs, couplés au grand nombre de ces acteurs vivants semblant agir chacun pour soi, nous apparaît être, de prime abord, un espace chaotique, un immense champ d’incertitude de phase.
Il n’en est rien : l’ensemble de ce système est organisé et synchrone respectant une cohérence parfaite qui lui permet de garder la métastructure d’un corps en vie. Même si la loi d’entropie de notre monde le prédestine à la disparition, le Vivant peut être considéré comme une « formation dissipative ».

Dès lors, la seule façon de concevoir ce monde difficilement accessible est celle de la cohérence de phase. Les immunodépressions successives du corps sont des états de crise qui répondent précisément à la cohérence du microbiote, comme la soif est une conduite cohérente qui répond à la déshydratation.
Chacune de ces crises permet une mutation parfaitement orchestrée par le microbiome, permettant d’acquérir dans l’écosystème environnant, l’agent microbien le plus apte à répondre à la crise d’inadaptation actuelle. Cette inadaptation peut appartenir à plusieurs domaines : climatique, environnementale (famine, tremblement de terre, pollution), comportementale, émotionnelle, intellectuelle…
Le nouvel agent émis, est détecté comme pathogène dans un premier temps et procède de l’infestation aiguë bien connue de notre médecine. Mais rapidement, avec ou sans arsenal thérapeutique, cet état, bien souvent maîtrisé par le corps, parfois mortel, mais aussi parfois asymptomatique, va évoluer vers un statu quo où le nouvel agent va devenir un microbe compétent, et le corps un porteur chronique. En d’autres termes, un parasite et son hôte.  
Cette dernière population installée est la plus vulnérable, même si elle est « défendue » par le reste du champ bactérien qui lui a permis de s’installer, elle reste la dernière tentative en date de s’adapter : physiologiquement forte car elle a mis fin à l’état de crise mais anatomiquement faible, car toute récemment installée, et surtout, bien souvent cote mal taillée puisqu’empruntée à l’emporte pièce au biotope environnant lors de l’état antérieur d’inadaptation. C’est celle qui va faire apparaître les derniers symptômes cicatriciels exprimés par le corps.
En parlant le langage informationnel qui dirige la cohérence, il est possible de rappeler au corps sa présence, son identité et de mettre en route un processus de réactivation du système immunitaire spécifiquement contre ce « parasite ». Ici, c’est le corps et le système immunitaire de ce dernier (sa capacité à définir le Soi et le non Soi) qui sont mis à contribution, et non l’emploi d’agents antibiotiques non spécifiques.
Ce mode d’action permet de voir disparaître tous les symptômes post crise, et surtout de voir réapparaître les symptômes antérieurs à la mutation. Si cet état est inconfortable, on peut considérer qu’il est provoqué par la mutation antérieure, et proposer au corps de l’identifier à nouveau comme non Soi et se débarrasser du précédent agent mutagène.
Cette technique permet de remonter la construction lente des mutations successives d’une vie d’un corps et son microbiote, technique sans concession, car elle oblige à détecter les agents successifs mutagènes, de respecter l’ordre de construction,  ainsi que de revivre les états successifs de crise précédents.

Le modus operandi  de cette thérapie biologique présuppose une connaissance précise et une compréhension parfaite de cette science abandonnée qu’est la symptomatologie clinique des maladies chroniques, et de solides connaissances en bactériologie, virologie et parasitologie, non dans le descriptif des agents microbiens, mais dans leurs capacités mutagènes, dans leurs compétences et leurs interrelations avec les autres agents du Vivant.
Le but de cette pratique est de retarder la fin de la formation dissipative qu’est la vie du corps de chaque patient, sans jamais pouvoir vaincre le fatum de l’entropie. La raison du présent article est qu’il me semble aujourd’hui justifié de présenter cette technique dans une dynamique de Prévention intelligente et respectueuse, c’est à dire au sein d’une cohérence de Santé Durable.

La CAPSAND est ce lieu.
 

Thérapie biologique
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