Spécialité de l'article : Nutrition
Parution du 04/07/2012 pour la lettre n° 64
Il est difficile d'ingérer la quantité journalière de fruits et légumes nécessaires pour absorber en particulier les micronutriments. Les contraintes de la vie dans des pays industrialisés rendent cet apport essentiel. Nos ancêtres consommaient au gré de la cueillette et mâchaient des végétaux, des adaptogènes, sans rythmicité convenue. Les poissons, les viandes et la moelle des os diaphysaires fournissaient les calories et nécessitaient à la fois plus d’énergie pour la chasse ou la récupération mais aussi pour la découpe, la cuisson, l’extraction. Nous vivons beaucoup plus longtemps qu’eux exposant du même coup nos cellules à un processus de vieillissement dont on sait qu’il peut être ralenti par les composants non caloriques des plantes et des chairs animales.
Les conditions de vie, la sédentarité, l’absence d’exposition aux photons solaires, l’alimentation de produits caloriques déplétés en micronutriment, l’air respiré pollué par des résidus industriels ou de combustion sont pro-oxydantes et pro-inflammatoires. Cette oxydation et cet état inflammatoire chronique sont à l’origine ou amplifient le retentissement des grandes maladies chroniques.
Deux solutions se présentent à nous :
Plusieurs travaux invalident la deuxième solution. Les suppléments sont, dans ces situations qui ne sont pas des carences aiguës, soit inefficaces soit délétères.
En effet, on ne traite pas le scorbut! Il s'agit de procurer à l'organisme les différents micronutriments dont il a besoin pour ses métabolismes et les fonctions de réparation dans le cadre d'un apport régulier et varié non pas pour pallier une carence intense et unique (manque de vitamine C dans le scorbut). De surcroît, de nombreux composés phytochimiques absents des suppléments mais bien présents dans l'aliment cru ont des propriétés insoupçonnées!
Toutefois il n’est pas facile d’ingérer les quantités d’aliments complets nécessaires à l’assimilation de ces micronutriments. Pour arriver à ingérer les légumes verts et les fruits en quantité suffisante, il y a une autre solution très ancienne à vrai dire: le jus de légumes.
Boire du jus de légumes est très certainement le moyen le plus efficace d'ingérer la quantité de micronutriments nécessaires à la vie et à sa prolongation au-delà de la période de fécondité et d'éducation des enfants. Nous y sommes!
Mais surtout c'est très bon, c'est frais goûteux et varié.
Alors comment s'y prendre?
En quelques minutes, voilà le jus épais et mousseux prêt : il reste à nettoyer l'appareil. Pour les fruits il faut être prudent, c'est un masticateur/extracteur (il tourne très lentement): donc les bananes, les pommes farineuses ne font pas l'affaire. Cela tombe bien je coupe les bananes en minces tranches dans un bon jus de pomme ou bien d’ananas et raisin. Ah j'allais oublier toujours avoir un petit adaptogène comme le gingembre frais, le curcuma ou bien du citron et n'en mettre que très peu.
Quel juicer choisir?
J'ai essayé plusieurs types de machines. Les centrifugeuses sont très efficaces mais ne permettent pas d'obtenir le même résultat. Le jus extrait par le juicer est plus stable : environ 3 jours au réfrigérateur. La soustraction des fibres non solubles est un plus notamment pour ceux qui les digèrent difficilement ou bien les sportifs. Quand on ingère des fruits et de la salade la quantité de fibres non solubles est largement suffisante.
Je recommande donc l'Omega Juicer et vous trouverez ci-dessous un comparatif:
http://www.omegajuicers.com/catalog/product_compare/index/
Bon juicing, vous apprendrez par essai/erreur ce qui vous convient le mieux
Articles sur l'alimentation "paléo" du Dr Guy André Pelouze:
Alimentation-nutrition: remontons le temps
Le petit déjeuner paléo (suite et fin)